co2ncreat

Aperçu du projet

L’objectif principal du projet co2ncreat est de contribuer à décarboner le secteur européen de la construction, en proposant une nouvelle gamme de matériaux préfabriqués à empreinte carbone négative tels que les blocs de maçonnerie. Ce projet offre une alternative durable et respectueuse de l’environnement au processus traditionnel de fabrication des éléments en béton nécessaires pour ces blocs. Le nouveau procédé co2ncreat remplacera le ciment et les agrégats naturels utilisés dans les blocs traditionnels par des résidus issus des centres de recyclage des laitiers et du CO2 capté dans les gaz d’échappement du processus de fabrication de la chaux.

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Hermalle-sous-Huy, Belgium

2023

DATE DE DÉBUT DU PROJET

2026

DATE PRÉVUE D'ENTRÉE EN VIGUEUR

Processus hautement innovant pour stocker durablement le CO2 dans les blocs

Carbstone Technology®, procédé breveté développé par Orbix Solutions, permet de produire des éléments préfabriqués pour le secteur de la construction en combinant des produits résiduels de l'industrie de l'acier et du CO2 qui est utilisé comme liant à la place du ciment. Grâce à l'étroite collaboration entre les membres du consortium, cette technologie sera mise en œuvre tout au long d’un processus efficace en utilisant des gaz industriels directement issus des fours à chaux de Lhoist. À deux kilomètres de là, le fabricant de matériaux de construction Prefer produira des blocs de maçonnerie à partir des gaz transportés par une canalisation construite et exploitée par Fluxys Belgique.

co2ncreat sera le premier projet de carbonatation utilisant le CO2 sans purification ni liquéfaction. Les besoins en énergie seront donc considérablement réduits et les émissions de GES liées seront faibles dans la mesure où les blocs stockeront plus de CO2 dans leur matériau que le processus de fabrication n’en émettra dans l’atmosphère. Sur la base d’une production annuelle de 130 000 tonnes de blocs éco-responsables, co2ncreat permettra d'éviter plus de 190 000 tonnes de GES au cours des dix premières années.

Un véritable exemple de circularité et de symbiose industrielle

Les quatre partenaires belges impliqués dans le projet co2ncreat mènent le projet conformément aux principes locaux et circulaires.

Le processus de fabrication de la chaux consiste à brûler du calcaire naturel extrait directement des carrières. La chaux produite par Lhoist est utilisée (en dehors du projet) par un producteur belge d’acier inoxydable dans son processus de production principalement à des fins de purification. Les sous-produits de l'aciérie (laitier) sont récupérés par Orbix Solutions, qui assure leur valorisation. La chaux introduite à l’entrée du processus sidérurgique se retrouve désormais sous forme de matériau minéral recyclé pouvant être carbonaté, qui sera la matière première utilisée pour la fabrication des blocs de maçonnerie.

En utilisant la technologie brevetée d'Orbix et de la matière première récupérée, Prefer transformera son processus de production de blocs de béton à base de ciment en blocs carbonatés. Pour fermer complètement la boucle, le CO2 utilisé dans le cadre du projet sera le CO2 émis par Lhoist pendant la production de chaux. Ce CO2 sera transporté dans l’unité de production des blocs par Fluxys Belgium.

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Perspectives durables

co2ncreat permettra aux quatre partenaires d’assurer la durabilité de leurs activités locales en offrant une solution unique et innovante, en accord avec les objectifs climatiques européens. Une fois lancé, le projet portera essentiellement sur le développement d'autres types de produits préfabriqués pour le secteur de la construction. En outre, ce projet pionnier peut être reproduit au-delà des frontières belges, à condition que du laitier et du CO2 soient disponibles.

Coordinateur

Prefer Construct S.A.
Sart d’Avette 110
B-4400 Flémalle
T +32 4 273 72 00
info@prefer.be

Beneficiaires
  • Carrières et fours à chaux Dumont Wautier S.A.
  • Orbix solutions S.A.
  • Fluxys Belgium S.A.

Financé par l’Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n’engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA). Ni l’Union européenne ni l’EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables.